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Jean Valjean, bagnard injustement condamné et sauveur de Cosette, évoque la figure du martyr autant que celle du saint. Pourtant, Victor Hugo, fervent républicain, fut l'un des grands défenseurs de la laïcité dès 1850. Alors pourquoi s'inspirer de l'imaginaire des saints catholiques pour façonner l'un de ses plus beaux personnages ?
Le christianisme et l'Église sont les ennemis principaux contre lesquels s'érigent peu à peu les auteurs du XIXe siècle. Pourtant, la figure du saint ne disparaît pas. Bien au contraire, elle est omniprésente dans les ouvrages d'histoire comme dans les oeuvres de fiction, notamment celles qui appartiennent au courant du romantisme social.
Au cours du XIXe siècle, l'écrivain endosse en effet un nouveau rôle : réhabiliter les plus humbles, un peuple qui s'est fait entendre lors de la Révolution française et à travers plusieurs mouvements révolutionnaires au cours du siècle. Par cette réhabilitation, l'objectif est de recréer une société plus unie. Or, rien de tel que les mythes et les religions pour réunir. Sauf que la République introduit peu à peu la notion de laïcité et que les figures religieuses doivent être passées au crible de la sécularisation.
C'est ce que s'emploient à faire Michelet, Esquiros, Dumesnil ou Lamartine dans leurs légendes et autres vies historiques. C'est ce qu'Hugo, Dumas, Sand, Sue, Zola ou les frères Goncourt réussissent remarquablement dans leurs oeuvres de fiction.
Et c'est finalement à une redécouverte de la littérature du XIXe siècle que nous invite Magalie Myoupo.

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