Présentation

La monarchie est longtemps restée un acteur oublié de l'Italie unifiée. Une fois le Royaume d'Italie proclamé, en mars 1861, une fois les opérations militaires du Royaume Piémont-Sardaigne achevées, le 20 septembre 1870, avec la prise de Rome, les souverains semblent disparaître de la scène. Pourtant, l'institution monarchique constitue le pilier de l'ordre constitutionnel italien régi par le Statuto, la charte octroyée par Charles-Albert en 1848. Les rituels et commémorations en l'honneur de la famille royale permettent à celle-ci d'être présente sur la scène politique et sociale de la nation en construction. Elle est active dans le domaine de la charité, visitant le pays à l'occasion de nombreux voyages ou lors d'événements dramatiques. Mais loin d'incarner une représentation archaïque du pouvoir, les souverains forgent un lien symbolique important entre un pays, à l'identité récente, et une population encore peu « nationalisée » et politisée. À la fin du siècle, la monarchie descend de plus en plus souvent dans l'arène politique jusqu'à ne plus incarner la nation tout entière, mais seulement une fraction des Italiens. Remettre la monarchie au coeur du processus de construction nationale permet aussi de mieux comprendre les racines de la « faible » identité nationale italienne.

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